Le Parc des Princes
Profitant du refus de montée de l'US
Quevilly pour des raisons financières, le PSG est promu en D2 dès 1973.
Daniel Hechter et ses amis, dont Jean-Paul Belmondo, Francis Borelli,
Charles Talar et Bernard Brochand, notamment, font leur entrée en scène.
Le partenariat entre Henri Patrelle et Daniel Hechter ne dure pas même
un an. Il avait débuté le 15 juin 1973 avec la signature d'un protocole
entre le PSG et Daniel Hechter. Afin d'éviter une nouvelle affaire
semblable à celle du PFC, le nom (Paris Saint-Germain Football Club) et
les couleurs du club (bleu, blanc et rouge) deviennent protégées par
contrat. Ce protocole est signé sur papier à en-tête du club où figure
déjà le logo « tour Eiffel », en usage dès la saison 1972-73. Le siège
social du club est transféré à Saint-Germain-en-Laye. Patrelle conserve
son titre et sa qualité de président du PSG, mais Daniel Hechter,
président du comité de gestion, joue un rôle majeur au club. Un conflit
s'instaure alors entre les deux hommes pour le contrôle plein et entier
du PSG. De même, sur le banc, Robert Vicot, officiellement entraîneur,
doit souvent s'effacer devant Just Fontaine, officiellement directeur
technique.
Cette double direction n'empêche pas le club d'être promu
en D1 en juin 1974 à l'issue d'un match de barrage face à Valenciennes.
Lors de ce match, Just Fontaine fera un arrêt cardiaque sans gravité à
la suite de la victoire du club. Ironie du sort, le Paris FC chute en D2
dans le même temps. C'est au lendemain de cette promotion que Daniel
Hechter devient officiellement président du club, poste jusque là
toujours occupé par Patrelle qui devient intendant de l'équipe de France
A jusqu'en 1979.
En faisant son retour parmi l'élite, le PSG
retrouve son statut professionnel abandonné deux ans plus tôt. Parmi les
joueurs de l'époque, on trouve Jean-Pierre Dogliani, Mustapha Dahleb,
François M'Pelé et parmi les entraîneurs, Vélibor Vasovic et Jean-Michel
Larqué. Daniel Hechter lui-même dessine le maillot « historique » du
club. L'inauguration du centre de formation au camp des Loges a lieu le 4
novembre 1975. Pierre Alonzo en prend la direction. Le Tournoi de Paris
retrouve également vie en 1975. Il sera disputé jusqu'en 1993.
La
présidence de Daniel Hechter est marquée par ses déboires finaux.
Hechter est écarté de la présidence en janvier 1978 à la suite du
scandale de la double billetterie du Parc des Princes11.
1978-1991 : l'ère Borelli[modifier | modifier le code]
Francis
Borelli prend le relais pour 13 saisons. Sous sa conduite, le PSG
remporte ses premiers trophées majeurs : deux coupes de France, en 1982
après une finale épique disputée face à Saint-Étienne, alors emmené par
Michel Platini, qui joue là son dernier match pour un club français. Le
PSG l'emporte 6 à 5 aux tirs aux buts après un match nul 2 buts partout,
Nabatingue Toko et Dominique Rocheteau inscrivant les buts parisiens,
Platini deux buts pour les Verts et en 1983, Paris conserve son titre en
l'emportant face au nouveau champion de France, Nantes (victoire 3 à
2).
Le club de la capitale vit ses premières épopées européennes en
1982-1983 qui se finit en quart de finale contre l'équipe belge de
Waterschei. Ce PSG-Waterschei en Coupe des coupes est considéré comme le
premier grand rendez-vous européen du PSG. Le PSG, vainqueur 2-0 à
l'aller à domicile, part favori pour la qualification. C'est en effet
lors de cette confrontation contre le vainqueur de la Coupe de Belgique
que le record d'affluence au Parc des Princes reste le plus élevé avec
près de 49575 spectateurs. Mais lors du match retour, les belges gagnent
3 à 0 après prolongations et se qualifient.
La saison suivante, le
PSG se qualifie une nouvelle fois pour la Coupe des coupes et se fait
encore éliminer de justesse en huitième de finale par la Juventus de
Platini (2-2 à domicile et 0-0 à l'extérieur).
Lors de la saison
1984-1985, le PSG vit une saison catastrophique avec une modeste 13e
place en championnat, une finale de Coupe de France perdue contre l'AS
Monaco et une élimination au 2e tour de la Coupe UEFA contre les
hongrois de Videoton. Gérard Houllier remplace alors l'entraîneur
Georges Peyroche dès la saison suivante et le PSG accède au titre de
champion de France lors de la saison 1985-1986 pour la première fois de
son histoire. La formation de la capitale est emmenée par Dominique
Rocheteau, Joël Bats, Luis Fernandez, qui est la nouvelle idole du Parc
des Princes et le nouveau capitaine à la place de Dominique Bathenay. Le
PSG parvient à rester invaincu pendant 26 matches. Safet Sušic est le
nouvel artiste de l'équipe, il illumine de toute sa classe le
championnat de France.
En 1988, Tomislav Ivic devient entraîneur du
PSG. Il y obtient d'abord de bons résultats, le club parisien terminant à
la deuxième place du championnat, à trois points de l'Olympique de
Marseille. La saison suivante est plus décevante : les Parisiens sont
éliminés rapidement en Coupe UEFA par la Juventus, et avec 14 défaites
terminent à la cinquième place de D1.
Résistant à l'assaut du Matra
qui, cinq années durant, tenta, en vain, de ravir au PSG sa position de
numéro 1 dans la capitale, le président Borelli et son système de
gestion à l'ancienne se trouvent à bout de souffle à l'attaque des
années 1990.
Monday, November 18, 2013
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